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    L’évolution du romantisme au cours du XIXe siècle

    L’évolution du romantisme au cours du XIXe siècle

    Le romantisme est un mouvement littéraire ayant débuté en France au XIXe siècle. Les thématiques abordées sont souvent l'individu, la nature, l'amour et le mysticisme. Pourtant, tous les sujets abordés par le romantisme n'ont pas eu la même importance selon les années. Au fur et à mesure, on passe d'un romantisme doux et bienheureux à un romantisme désabusé et sujet au mal du siècle, politique. Tout cela se termine par un dernier romantisme plus éloigné, qui signe la fin d'un genre avec un désenchantement par rapport à un grand nombre de problématiques.

    Les prémices du romantisme avec des auteurs du XVIIe

    Jean-Jacques Rousseau est le premier auteur à avoir montré l’importance de l’individualité dans la littérature. Pourtant, l’idée qu’il s’agisse d’un préromantique est controversée. Malgré tout, les textes littéraires qu’il a laissés accordent une grande place aux émotions dans un siècle qui bafoue ces sentiments au profit de la raison. Dans Les rêveries du promeneur solitaire, le lecteur suit un personnage rejeté par son temps qui se confie indéniablement. Avec Les Confessions, ce sont d’ailleurs deux ouvrages plutôt autobiographiques qui montrent bien les difficultés d’intégration dans une société qui rejettent les sentimentaux. Si Pascal disait que XVIIe siècle que le "je" est haïssable, c’est pourtant une véritable révolution lorsque Rousseau écrit Julie ou la nouvelle Héloïse, un recueil de lettres entre Julie et son précepteur, dont le mal est d’être amoureux sans pouvoir se le dire.

    Dans un autre genre, Bernardin de Saint-Pierre est lui aussi considéré comme un précurseur du romantisme. Dans son court roman Paul et Virginie, le rapport à la nature interpelle et plaît aux lecteurs. L’idée d’un héros sensible et d’une histoire d’amour sans précédent marque et fait son chemin dans l’imaginaire des auteurs du XIXe siècle. L’histoire d’un amour impossible et le goût des larmes émergent dans une société dont le mal n’a pas de nom. Quoi qu’il en soit, Bernardin de Saint-Pierre devient un modèle dans la description des sentiments amoureux et des paysages.