Résultats de votre recherche :

    Le registre tragique en quelques points

    Le registre tragique en quelques points

    Le registre tragique s’est considérablement développé dans le théâtre tragique, au XVIIe siècle avec des auteurs comme Racine, Corneille, etc. Il se trouve également dans les scènes où le personnage se fait dominer par une force écrasante, contre laquelle il ne peut lutter. Les figures concernés par le tragique sont d’ailleurs souvent hors norme par leur sens du devoir moral, leur rôle politique ou parce qu’ils font l’objet d’une vengeance divine/politique par exemple.

    Les caractéristiques du registre tragique en littérature

    Ce registre a pour fonction de provoquer des émotions fortes chez le lecteur. On tente d’attendrir, d’attrister pour induire de la pitié envers le personnage. On peut même ressentir de l’effroi face à la violence du tragique qui se prépare.

    En général, les protagonistes sont soumis devant à une puissance écrasante qu’ils ne peuvent pas vaincre. Cela peut être la passion, la morale, la politique (ou une figure diplomatique important), la norme sociale, une raison divine ou encore religieuse. Cela provoque un dilemme et du tourment au personnage concerné et il en résulte généralement un dénouement malheureux. Il convient, lorsque nous sommes face à un texte utilisant le registre tragique, de définir quelle est cette puissance imbattable.

    Parmi les procédés littéraires privilégiés, nous retrouvons le champ lexical de la souffrance, de la folie, de la fatalité/destin, du désespoir/tourment, du destin, de l’impuissance et du sacrifice. L’auteur montrera souvent une dualité entre la résistance du protagoniste et le drame qui se prépare tout de même. Cette dualité peut également se trouver dans les figures d’opposition (ex. : combat entre raison et passion), les métaphores et les comparaisons.