Interview spéciale de T. Alves Vaz

Cette semaine, Tânia Alves Vaz nous ouvre les portes de sa vie d’auteur. Quel a été le processus de création autour de son roman Comment te dire adieu ? Quels sont ses prochains projets ? Elle nous dit tout sur ce qui fait de son livre ce qu’il est.

Comment te dire adieu en quelques mots

Roman épistolaire, Comment te dire adieu raconte l’histoire d’Ariane Dellmot, une jeune femme qui raconte à un destinataire tenu secret l’histoire de son amour de jeunesse. Elle évoque alors Léandre, ce premier amour avec qui elle a entretenu une longue relation de dix ans, bien qu’elle soit faite d’autant de cassure que de bonheurs.

Malgré leurs sentiments, cette histoire se termine en tragédie. En effet, les deux jeunes gens se sont tout de même séparés, après une longue recherche pour apprendre comment se dire adieu. Il vous suffira d’ouvrir le livre pour accrocher à l’histoire et comprendre quel est ce drame qui marque la vie des deux personnages.

Entretien particulier avec Tânia Alves Vaz à propos de son roman

Salut T. Alves Vaz ! Merci beaucoup d’être présente pour cette interview et de nous accorder de ton temps !

Bonjour ! De rien, avec plaisir.

Comment as-tu eu l’idée de commencer l’écriture, et à quel âge ?

Alors, d’aussi loin que je puisse m’en souvenir, j’ai toujours aimé écrire. Je me suis toujours raconté des histoires dans ma tête et quand j’ai su écrire, j’ai commencé à les mettre en mots sur du papier.

J’ai aimé écrire avant même d’apprécier lire. Je crois que mon premier petit récit terminé, c’était un truc complètement idiot pour enfant, je devais avoir 7-8 ans.

Super ! Combien de temps as-tu mis à écrire ton roman Comment te dire adieu ?

Le projet est né en 2011, sous une totale autre forme. J’ai dû écrire à peu près la moitié par à-coups, et puis j’ai laissé tomber, avant de décider de le reprendre au début de l’année 2019.

J’ai complètement modifié le format, j’ai repris ce qui avait été écrit auparavant, ça a dû me prendre environ un mois… Ensuite, j’ai à nouveau laissé le projet de côté jusqu’en juin, où je l’ai poursuivi et terminé le premier jet, probablement en un mois également.

À propos de ton écriture, t’inspires-tu de souvenirs pour imaginer tes romans ?

Ça dépend des romans. Je pense que je m’inspire toujours un peu de souvenirs, dans le sens où j’essaie vraiment d’être en connexion avec mes personnages, afin d’être la plus réaliste possible dans les émotions et scènes décrites. Je me sers d’à peu près tout ce que j’ai pu vivre, observer, entendre, je crée des personnages à partir de personnes que j’ai pu rencontrer, quitte à mixer plusieurs personnes…

Donc oui, je me sers de la réalité, mais ce n’est plus la réalité que je retranscris. Sauf si, évidemment, je l’annonce : il m’est arrivé d’écrire de l’autofiction ou des choses inspirées de faits réels.

Quelles émotions cherches-tu à faire passer à tes lecteurs ?

Je ne pense pas que j’essaie de faire passer une émotion particulière. J’essaie de permettre au lecteur de se connecter au vécu des personnages, surtout. Je classe mes romans en littérature sentimentale, mais j’aborde énormément d’autres problématiques, comme la dépression, les violences sexuelles, les crises identitaires, le harcèlement scolaire…

J’espère surtout permettre au lecteur de s’identifier aux narrateurs, quels que soient les vécus rapportés et émotions décrites.

As-tu des projets secrets ou futurs ?

J’ai systématiquement une panoplie de débuts de projets abandonnés, que je suis susceptible de reprendre un jour, donc je ne peux pas répondre « non ».

Après, j’ai prioritairement un projet qui, pour le moment, n’a pas de forme concrète, en lien avec ce que j’ai pu traverser ces deux dernières années et que j’ai besoin d’inscrire quelque part. Celui qui s’intitule pour l’instant Neuf passés pour un avenir.

Ce sera mon premier ouvrage abouti qui ne sera pas un roman d’amour. Mon problème principal, c’est de trouver sous quelle forme, et c’est en cours de réflexion. En attendant d’avoir statué, je me concentre sur le contenu d’écriture gratuit que je fournis à mes abonnés sur les réseaux sociaux (Instagram et Facebook) et puis quand mon projet en cours aura un peu avancé, j’en parlerai sûrement davantage sur mes réseaux.

Si ce livre vous intéresse :

Sinon...

L'auteur invité :

Elora

"On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux"